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MY BROKEN FRAME – Black Lake

Enfant, à Brest, Guillaume Léglise compose des morceaux la nuit, dans ses rêves… Plus tard, il coupe le son des films qu’il regarde pour improviser des bandes originales au piano. Son riche imaginaire se construit ainsi, au gré d’atmosphères et d’ambiances qui se nourrissent et se répondent par ricochet.

Le jazz et la musique contemporaine qu’écoute son père, se mêlent à l’indie pop qu’il découvre dans son adolescence (PJ Harvey, Cat Power). Puis les sons, à leur tour, s’imbriquent dans les images (la découverte précoce et marquante des « Ailes du Désir » de Wim Wenders), et lui inspirent des compositions.

Puis vient l’exil à Paris, où il réside toujours. L’identité de Guillaume Léglise se dédouble un temps, partagée entre son groupe Go Go Charlton (présenté sur la compil CQFD des Inrockuptibles de 2005) et son projet plus personnel, My Broken Frame, dont le premier album sort en 2007, suivi d’un EP (Today ) en 2011 et de premières parties d’Anna Calvi, Joseph Arthur, Jeremy Jay ou Fyfe Dangerfield.

Avec Black Lake, My Broken Frame quitte le son organique de ces précédentes productions pour un son plus sophistiqué, qui évoque les grands espaces.

Guillaume Léglise a voyagé et travaillé à Cuba et en Israël, comme compositeur et musicien pour le théâtre ou la danse contemporaine. Sur scène avec ces acteurs d’une autre culture ou en parcourant les paysages mythiques et chargés d’histoire, le champ des possibles lui est apparu bien plus vaste.

Black Lake  est une métaphore évoquant une source personnelle, opaque, où s’accumulent des résidus de souvenirs, de rêves, de fantasmes qui constituent l’ADN des chansons. L’écriture de l’album a permis de se plonger profondément dans l’intimité de chacun des titres pour aller au bout des histoires qu’elles racontent.

L’obsession pour les 80’s qui ont bercé son imaginaire traverse aussi l’album. On pense parfois à Prefab Sprout, David Sylvian, Visage ou bien à The Cure période Siamese Dreams.

Avec le réalisateur Angy Laperdrix (Housse de Racket, Alister, Chateau Marmont, Dorian Pimpernel) la production s’est habillée d’une multitude de synthétiseurs vintage, de boites à rythmes, de cordes, de guitares gavées d’effets, de chœurs en cascade mais aussi d’instruments plus rares comme le thérémin ou le pedal steel, ainsi que de la présence d’amis invités tels que The Rodeo, Cléa Vincent, KIM ou encore Lisa Li-Lund.